Préparatifs de dernière minute.

Voilà un moment que je souhaitais faire un portefeuille mais je ne savais par quel bout le prendre et je le voulais tellement parfait que j'arrivais pas à m'y mettre.

J'ai donc choisi de me servir d'internet et de son réseau. C'est comme ça que je suis tombée sur Mavada. Superbe créatrice pleine d'idées et de couleurs. Et en plus, je vous le donne en mille; elle offrait un tuto pour portefeuille. Si c'est pas parfait ça!

Alors je m'y suis vite vite. Je pars demain, faudrait pas oublier.

Le tuto est plutôt simple. J'ai toujours autant de mal à retourner l'ouvrage par le mini espace que je laisse. Au final, mon portefeuille manquait de tenue alors j'ai glissé entre la doublure et l'extérieur un peu de toile thermocollante. Le résultat avait tout de suite plus d'allure.

 Du coup, ça m'a tellement plu que j'en ai fait un pour ma soeur et un pour moi. Alors merci Mavada!

Et puis dans la foulée, j'en ai profité pour faire un petit étui pour mes lunettes de soleil assorti au portefeuille parce que je trouve ça in-dis-pen-sa-ble quand même. 

Sous les sunlights des tropiques

 

J'hiberne, le temps s'y prête... toute cette neige, ce froid, tout devient superflu, on se recentre sur l'essentiel; rester au coin du feu en tricotant.

J'avoue que je supporte assez bien cette manifestation de puissance de la Nature. Faudrait quand même pas qu'on oublie que finalement, on est en hiver et que l'hiver, il fait froid. CQFD. La neige, j'sais pas, ça me rend un brin philosophe, zen, sereine. 

Mais j'avoue que la véritable raison de mon indifférence est surtout assez égoïste. Je supporte les combinaisons de ski des filles à enfiler tous les jours avec les bottes fourrées, les écharpes, les bonnets, les deux paires de chaussettes et les trois pulls car je sais que cette situation est forcément temporaire. Enfin du moins, pour moi. 

Je pars Jeudi à la Martinique où là-bas c'est l'été. Seule avec ma fille aînée. Sans mari, sans petites. Une semaine pour moi.

On m'a conseillé les vêtements légers, la crème  et les lunettes solaires. Je suis perdue. Ai-je vraiment déjà eut des vêtements d'été? Je fouille frénétiquement dans ma pile de pulls, jusqu'à trouver mes petites robes toutes légères cachées derrière. Me voilà rassurée.

Pour cet évenement de taille, je n'ai pas résisté au plaisir de me faire un joli cabat. C'était indispensable! 

Le modèle vient d'un magazine "coudre facile" chiné chez Emmaüs où il y a beaucoup de modèles japonais. 

J'ai choisi une jolie toile cirée orange aux gros hibiscus colorés que j'avais acheté il y a au moins deux ans dans une magnifique d'Aigues Mortes lors de vacances d'été. Pour le fond de sac, j'ai pris un tissu violet à pois blancs, tout simple mais efficace, de chez Mondial tissus et pour la doublure, un lin épais gris de chez Ikea.

Pour une première, je suis assez satisfaite du résultat, le sac a une très bonne tenue, notamment au fond que j'ai doublé avec une toile thermocollante. 

J'ai rajouté au modèle de base, une poche intérieure doublée avec fermeture éclair et un passepoil pour une jolie finition extérieure. 

Il y a des petites erreurs mais globalement, ça me va, on peut dire que je m'améliore de jour en jour et c'est extrêmement satisfaisant! En tout cas, ce cabat sera parfait pour transporter tout mon bazar sous le soleil.

Promis, à mon retour, les photos en situation... J'vous dois bien ça!

PS: Et oui, dans une autre vie, un peu ado, j'ai aimé Gilbert Montagné. Que voulez-vous que je vous dise? J'ai aucune excuse.

Mon dieu que la montagne est belle

Il y a des ballades qu'on hésite à faire. D'abord par flemme, il fait quand même froid, gris, il y a les enfants à préparer.

Mais on se fait motiver par les autres, le groupe, si enthousiaste.

Arrivés sur les lieux, on hésite de nouveau. Un panneau PASSAGE INTERDIT campe sur le bord du chemin, on pense à cette longue marche avec Bigalou qui trotte à peine. Les enfants courrent déjà, on entend leurs cris déjà loin. On y va.

Dans la forêt, tout change, l'ambiance est profonde, féerique. On marche, on pense moins déjà. Un pas devant l'autre, concentré.

 

On se laisse aller au silence, sinon,  à parler de rien surtout et ça fait du bien. On arrive très vite dans un lieu différent, inconnu. De grands plateaux calcaire dressés et crevassés. L'aventure commence, on enjambe les crevasses, on saute, Bigalou dans les bras, avec ces foutues chaussures de ville qui glissent!

 

 

On avance, on grimpe, la vue se dégage vite. On respire très vite mieux. Les enfants chahutent. On se laisse envahir par leur bonne humeur.  C'est la grande aventure pour eux. Un peu pour nous aussi finalement.

Au moment où la fatigue s'installe, l'objectif se profile. Plus que quelques mètres et le sommet est là. Magistral. On se retrouve tout étonné devant ce panorama complet. La vue coupe le souffle. Tout le monde contemple. D'un coup, on se redresse. On est les rois du monde, sur ce petit sommet ardéchois,  tout est possible. On est fort, on est grand.

 

Pour beaucoup d'entre nous, en ce moment, mes amis, ma famille, la montagne est ardue. Une pente parfois triste, un chemin sombre. Des choix à faire, des projets, des doûtes aussi.

 

Oui, il va falloir marcher, grimper, se dépasser. Avoir mal aux pieds, s'être trompé de chaussures. Avoir peur de se tromper de chemin, de ne plus connaitre le balisage. Compter sur ses appuis, les copains qui ont déjà fait le parcours, tant de fois et qui sont là. Et puis, avoir besoin de se souvenir pourquoi on est là. Retrouver son souffle. Se tourner vers l'horizon, regarder au loin. Y croire à nouveau.

 

 

Résolutions....

En 2013, j'arrête de fumer, je me mets au régime, je fais du sport, du yoga tous les jours. Finie la petite bière en fin de journée et les envies de  fromage le matin. Je vais être une bombe! Et au passage, j'arrête d'être chiante, exigeante avec mes enfants, mon mec, mes amis et moi-même, je deviens tolérante, amusante et pas-sion-nante! Une fille extra mais qui ne se la ramène pas trop surtout. Parce que ça gêne vite les autres et comme je suis devenue hyper altruiste, je me soucie beaucoup des gens...

Je reste créative et je travaille non stop, dans la joie et la bonne humeur.

Je m'occupe de mes filles, je joue avec elles, j'organise des activités intéressantes et éducatives, je leur lis des histoires tous les soirs. Plus jamais, je ne me laisserai tenter par un petit dessin animé reposant et un brin lobotomisant. 

C'est mon gars qui va plus me reconnaître, douce, aimante, réconfortante, notre foyer sera un havre de paix. 

Je serai donc une femme accomplie, une amie attachante, une mère parfaite, une amante idéale... Puff, ça va en faire des jalouses!

Faut dire que ça va en demander des efforts, ça va même être sacrément fatiguant. 

Là, ce soir, il est un peu tard. J'pourrai peut-être commencer demain. Ou après. Quand j'aurai que ça à faire finalement. 

Et vu le nombre d'idées  et de projets que j'ai pour 2013, ça risque de m'occuper un moment...

Finir mes commandes

Mettre à jour ma boutique

Lancer une nouvelle collection

Entretenir mon blog

Partir à la Martinique

Faire un potager

Me mettre au tricot

Refaire la grange

Créer une assoc de créatrices du Bugey

Organiser des soirées jeux

Passer un concours

Le réussir

Allez, Bonne Année et surtout ne vous mettez pas trop la pression!